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jerada
30/06/2006 20:16
La ville de Jérada, située à une soixantaine de kilomètres au sud d'Oujda, s'est développée grâce à la mine de charbon. Elle compte actuellement 60000 habitants. La province de Jérada, créée en 1994, s'étend sur 8640 km2. Elle comprend deux communes, trois municipalités et deux cercles contenant onze communes rurales.
Jérada aux innombrables cheminées qui crachent leur fumée noire à longueur de journée est née en1927.
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jerada en 1975
30/06/2006 20:13
Jérada, une ville pas comme les autres
Jérada aux innombrables cheminées qui pointent vers le ciel et crachent leur fumée noire à longueur de journée est une ville spéciale. Sa date de naissance remonte à 1927. Ses habitants ont formé pendant longtemps une population faite de migrants de différentes régions du pays, fortement attachés à leur terre d'origine. Progressivement, il s'est cré é une population stable, unie par un même mode de vie et dont l'appartenance véritable devient le milieu ouvrier du centre minier. A travers le temps, le travail des hommes a donc donné naissance à un véritable centre industriel qui a cré é sa propre collectivité dont il prend en charge tous les problèmes d'intérêt général. Un esprit d'équipe est crée et l'attachement à la mine a formé spontanément chez les hommes un sens d'intérêt général. Avec le temps, le travail de mineur, longtemps considéré comme pénible, insalubre et dangereux est devenu un art, coûteux et risqué, mais les mineurs s'y accrochent de plus en plus et en sont fiers car ce n'est pas n'importe qui, pourra se hasarder à le faire et le faire longtemps. Dans cette collectivité, une mentalité industrielle propre aux villages miniers s'est développée. Elle a commencé quand les anciens ouvriers se sont fixés définitivement à Jérada. Elle s'est consolidée à la génération suivante avec les enfants qui sont nés et qui ont grandi dans ce milieu et ignorent celui de leurs parents. Jérada, cette ville aux couleurs rouge-brique, qui connaît des vagues de froid sibérien en hiver et devient une véritable fournaise en été... vit quotidiennement au rythme de travail de ses mineurs. Quand la sirène sonne à 5 h du matin pour annoncer bien fort le commencement d'une nouvelle journée de travail, on a l'impression que toute la ville se réveille en même temps. Des voix s'interpellent, il faut presser le pas, enfiler des vêtements, grimper dans le camion, rattraper le car ou le petit train qui emmènera le personnel au siège. Entre le travail (le poste), les courses au souk et peut être une démarche quelconque à l'administration, les ouvriers ne traînent pas le pied... le temps est précieux en semaine ! C'est le dimanche, jour de repos, qu'ils pourront flâner, visiter la famille, aller au souk du dimanche, assister à un mariage ou un baptême... Le jour de quinzaine (paie du personnel) tout le monde est gai ! La famille peut se permettre un petit caprice, les commerçants sont heureux de recevoir l'argent pour les règlements des dettes des achats effectués à crédit par l'ouvrier les jours précédents. Les boutiques, le café, le bain, le coiffeur... feront des recettes supplémentaires. A Jérada, le mineur ou l'agent, passe une bonne partie de sa vie dans sa cité. Il l'aime et s'identifie à elle. Les familles se retrouvent sur le pas de leurs portes, on discute, on échange de nouvelles, des visites, il n'a pas d'heure précise pour boire le thé, la bouilloire ronronne è longueur de journée sur le poêle à charbon, toujours prête à servir. On parle de tout et de rien, les nouvelles circulent vite, prennent parfois des proportions démesurées ! Rien de ce qui se passe dans la cité n'est ignoré ! Des relations se nouent, des familles poussent... Quand il y a des problèmes à la mine, chacun en ressent intimement les réactions. Lorsqu'un accident grave survient, l'angoisse gagne toute la cité. La nature du travail à la mine entretient des rapports étroits entre les mineurs qui forment une seule famille solidaire en toute circonstance. Cette solidarité se manifeste surtout dans les coups durs. Les mineurs n'hésitent pas à risquer leur vie pour sauver un camarade pris sous en éboulement. Dans les moments difficiles, pour certaines familles d'ouvriers et d'agents, la communauté qui les entoure fait preuve d'un soutien moral et matériel exemplaire. Jérada a une mentalité particulière qui caractérise la vie professionnelle et sociale de ses habitants.
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.............he
30/06/2006 20:08
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30/06/2006 20:06
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explication
30/06/2006 20:05
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